El mundo es un pañuelo

Non, je ne vais pas vous faire un exposé sur mon rhume qui, j'espère, ne va pas tarder à ce soigner, parce que ce moucher sous 27°C, c'est pas normal !

Non,
Je voudrai vous parler des chemins qui se croisent, des gens qu'on connait, et vous dire que 6 mois suffisent à trouver Beijing petite.

Ici, plus le temps passe, et plus on connais de gens. Le rithme auquel on fait de nouvelles connaissances est impressionnant. Mais il arrive un moment où l'on ne peut plus se balader en parfait anonymat dans la plus grande ville du pays le plus peuplé du monde. Rien que la semaine dernière, j'ai croisé casimet tous les jours des connaissances par hasard, dans la rue.

Mercredi soir, près de Nanluoguxiang, un Hutong aménagé du centre, je croise deux fois dans la soirée (à deux endroits différents) une italienne que je connai du Kick (sanlitun, soit à 4km de là).
Je sors dans mon quartier acheter des Baozi (chemin quotidien) deux jeunes filles viennent m'embéter pour que je leur donne de l'argent (jusque là rien d'anormal), deux chinois viennent discuter avec moi pour m'aider à me débarasser d'elles et là l'un deux me reconnais, je lui ai acheté des boucles d'oreilles il y a quelques mois.

Bon, en centre ville ça peut paraître compéhensible, mais quand on sort de la ville quand même ...
A Kunming, la petite amie d'un ami de Yani, non seulement elle s'appelle Lulu, mais en plus elle travaille à côté de mon arrêt de métro à Beijing.
Je découvre que la soeur d'Alma (une fille de ma promo) est dans la promo de mes amies d'ici, de Beijing.
Et finalement, samedi, dans la voiture en allant à Cuandixia je crois voir Vincent (un ami avec qui on a été à Harbin) dans une voiture qui nous double, mais non Lucie, arrête d'aluciner. Et qu'est-ce que je viens d'apprendre ? Qu'il a été a Cuandixia ce weekend !!!!

S.O.S.

Trouver moi une grande ville, une vrai !