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Le monde vu à travers les Lunettes de LuLu, c'est Lulunettes
11 mai 2009

l'indochine contemporaine

French_Indochina_expansionL'indochine, c'est un therme qui exprime un grand bordel qu'on comprend souvent pas trop. Le plus drôle dans l'histoire c'est que ce bordel, c'est nous qui l'avons mis !

Dans l'article précédent, je me suis arrêtée aux relations exclusives entre la France et le Cambodge. Elles ont abouties à un protectorat français en 1863. La France cherche à étendre son influence en Indochine, elle assume les droits du Viêt Nam et offre sa protection au Cambodge, de nouveau menacé par les Siamois. Le roi Norodom Ier accepte le protectorat, qui stipule que le Cambodge s’interdit toute relation avec une puissance étrangère sans l’accord de la France. La monarchie cambodgienne reste en place perd toute autorité fonctionnelle. Le régime du protectorat réserve à la France les relations étrangères et donne droit aux citoyens français de s'installer et de commercer librement dans tout le royaume. En 1867, en échange de la reconnaissance par le Siam du protectorat français, la France s'engage à ne pas annexer le Cambodge à la Cochinchine et accepte de reconnaître la mainmise siamoise sur les provinces de Battambang et d'Angkor. La restauration du vaste complexe d’Angkor Vat, vers 1930, contribue à raviver la fierté du peuple khmer vis-à-vis de son passé.

110px_Flag_of_Colonial_Vietnam_svgIndochine française
Liên bang Đông Dương 
1887 - 1954
Viêt Nam, Laos et Cambodge.


La Seconde Guerre mondiale : L’administration française subsiste à côté de l’administration japonaise. En janvier 1941, une tentative siamoise pour reprendre les provinces perdues est écrasée par la marine française ; en mars 1945, les Japonais placent sur le trône le jeune roi Norodom Sihanouk.

Accordée le 9 novembre 1953, l’indépendance du Cambodge est totale en 1954. Sihanouk fait approuver son action par référendum puis abdique, en mars 1955, en faveur de son père afin de fonder son propre parti, Communauté socialiste populaire. Sihanouk est très conscient du fait que la survie du Cambodge dépend de sa politique étrangère. Le pays est pris en tenailles entre le Viêt Nam et la Thaïlande, en butte aux pressions des grandes puissances comme les États-Unis, l’URSS et la Chine, qui cherchent à consolider leurs positions dans la péninsule. Redevenu chef de l’État en juin 1960, Sihanouk réussit à protéger le Cambodge pendant plus de 15 ans. Dès 1958, Sihanouk cherche à se rapprocher de la Chine pour des raisons tactiques. Entre-temps, les Américains font la guerre au Viêtnam.

Guerre du Viêtnam :
indochineÐiện Biên Phủ est une petite plaine au nord-ouest du Viêt Nam dans le haut Tonkin. Lors de la bataille de Dien Bien Phu (1953/54) les Viêt Minh (parti indépendantiste et communiste) se sont opposés aux français qui ont finit par se retirer. Hô Chi Minh était le principal gérant du Viêt Minh.

    Au nord :
La République Démocratique du Viêt Nam a eu pour acte de naissance la Déclaration d'indépendance du Viêt Nam faite par le Président Ho Chi Minh le 2 septembre 1945 à Hanoi.

    Au sud
:
La République du Viêt Nam (ou Sud-Viêt Nam) a existé de 1955 à 1975 dans le sud du Viêt Nam, il sera occupé par les communistes du Nord-Viêt Nam à partir du 30 avril 1975. En 1955, le nouveau président
Ngô Dinh Diêm proclamait la République du Viêt Nam après un référendum demandant l'opinion du peuple sud-vietnamien au sujet d'un changement de régime politique transformant une monarchie vieillotte en une république moderne, afin de faire face à l'hégémonie communiste (capitale: Saïgon).
Les deux régions se sont unifié en 1976 pour former la République Socialiste du Viêtnam.

phnompenh3Systhème éducatif faible encore plus affaiblit :
Le système scolaire dont les écoles de pagode restent la base se développe lentement, mais il ne s'agit que d'enseignement primaire. Le Cambodge ne compte encore en 1937 que 1 000 écoles, dont 813 écoles de pagode, avec 49 500 élèves pour 3 millions d’habitants. En 1937, le Cambodge ne dispose toujours pas d’un enseignement secondaire digne de ce nom : les Khmers de famille aisée doivent aller passer leur baccalauréat à Saïgon (Vietnam). En 1937, on compte 631 étudiants inscrits à l’université indochinoise de Hanoi (Vietnam). Parmi eux, trois seulement sont cambodgiens.  Pendant la guerre civile (après la prise de pouvoir par les Khmers rouges) tous les intelletuels (parlant des langues étrangères ou portant des lunettes) étaient tués et tous les citadins envoyés en rééducation dans les campagnes. Certains intellectuels voudraient que cette «autodestruction khmère» soit reconnue par les Nations unies comme un génocide, mais elle ne correspond pas à la définition, puisque les critères de choix des victimes ne correspondaient pas à un groupe national, ethnique, racial ou religieux.

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